Antonio Ortega. Couturier | « Ma vision de la couture évolue comme un tableau. »

Le créateur Antonio Ortega est né à Morelia, ville mexicaine culturelle connue pour ses traditions artisanales. Petit dernier d’une famille de 15 enfants, sa passion pour la mode éclot à l’âge de 8 ans lorsqu’il se met à coudre secrètement un patron de robe trouvé dans un magazine, sur la machine de sa mère. Antonio se dirige ensuite naturellement vers des études de stylisme. Il collabore en 1994 avec la Maison de l’artisanat mexicain et y apprend les techniques et savoir-faire ancestraux comme le tressage, le tissage, la broderie ou l’ajour : des pratiques « signatures » que l’on retrouve dans ses créations actuelles.
 
Il intègre en 1996 la chaine Télévisa S.A. en tant que styliste. Un univers qu’il quittera  pour devenir designer de mode.
 
En 2001, Antonio Ortega entre à l’école atelier Chardon Savard à Paris. Il collabore en parallèle avec Dominique Sirop dans son atelier de haute couture. Cette même année, il lance sa griffe, jouant avec les contrastes de matériaux nobles, technologiques et textiles naturels. Très vite, ses collections se font une place lors des fashion week de New York, Montréal et Toronto.
 
Il donne un nouvel élan à sa maison en présentant sa dernière collection Automne Hiver 2014-2015, pendant la semaine de la Haute Couture. Sa collection « Serpent, Mythe et Réalité » est piquée de sensualité, d’élégance, de raffinement. Des tailleurs fluides et savamment structurés côtoient des tops près du corps aux broderies romantiques ou aux ligntes très contemporaines.  Une identité affirmée. 
 
Installé aujourd’hui à Montréal, Antonio Ortega habille les femmes au gréde leurs sentiments, la réponse créative se fait dans le choix des matieres et des couleurs exprimant sensualitéet subtilite. La Brodeuse Jeanne Bellavance, ayant fait ses classes chez Lesage, ou encore l’orfevre Jacques Troalen collaborent sur chaque collection. Les collections d’Antonio Ortega sont aussi chapeautees par Lucie Gregoire, 1er prix Motsch-Hermes en 1999, et la Modiste Parisienne Laurence Bossion.